L'histoire de VINZOU

Je suis née dans une famille où les repas de fête avaient toujours un goût particulier. À Oyonnax, chez mes grands-parents, l’hypocras était de mise pour les grandes occasions : retrouvailles, anniversaires, repas de Noël… Dans son grenier mon grand père distillait, en testant, en améliorant des recettes qu’il récupérait ici et là. Certaines étaient si explosives qu’elles ont redécoré la cuisine. Il aimait toucher à tout : il était ouvrier coloriste dans les matières plastiques, mais aussi peintre autodidacte. Il peignait chez lui, et l’un de ses tableaux m’accompagne encore aujourd’hui — c’est celui que j’ai choisi pour illustrer l’étiquette du rosé basilic : ma grand-mère dans son jardin.

Quand il est décédé en 2019, j’ai repris le flambeau. À chaque repas de famille, j’apportais l’hypocras. C’était attendu, c’était devenu un rituel. Et c’est comme ça que VINZOU est né : en voulant faire vivre ces traditions, en les partageant au-delà du cercle familial.

Le nom “VINZOU” vient d’une expression de mes grands-parents. C’est un clin d’œil, un hommage. VINZOU, c’est le goût des retrouvailles.

Chez VINZOU, je fais les choses simplement, mais avec exigence. Je travaille seule, à petite échelle, dans mon atelier à L’Arbresle. Chaque recette est préparée à la main, chaque bouteille est remplie, étiquetée et cirée par mes soins. 

Je choisis des ingrédients de qualité, issus de producteurs locaux, en privilégiant les circuits courts et le bio. Je travaille avec les produits de saison parfois même avec les aromates de mon jardin. Je veux savoir d’où vient ce que je mets dans mes bouteilles — et je veux que vous le sachiez aussi.